Critiques

J’ai longtemps écrit des critiques sur des oeuvres qui m’avaient marquées (livres, films, musique).
Elles sont dispersées sur plusieurs blogs et sur mon profil Senscritique, mais voici une compilation de mes préférées.

 
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La merditude des boches

Auteur, scénariste et réalisateur flamand, Hugo Claus n’a peut-être pas choisi de naître mais il a choisi de mourir. Et avant cela, il nous a légué une somme d’oeuvres au sommet duquel semble se dresser tout Le chagrin des belges.
Roman libéré et imposant, il y raconte à travers ses yeux d’enfant les heures les plus sombres de la Belgique (et non, il ne parle pas de la demi-finale de la coupe du monde 2018) .

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Quatre garçons dans levant

Longtemps méconnus en occident, pourtant aussi célèbres dans leur pays d’origine au même titre que les Beatles avec qui ils partagent plusieurs points communs, Happy End n’aura pas eu besoin d’autant d’albums que leurs homologues anglais afin d’écrire la légende rock nippone. Partons ensemble sur leurs traces sacrées.

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Sur Jun Seba, mort un vingt-six février

Révélé en occident par son travail sur la bande-son du manga Samurai Champloo de Shin’ichiro Watanabe, il est l’un des producteurs de son époque qui a le plus marqué le courant qu’il a aidé à créer : la jazztronica.

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Wallace ou gros mythe ?

Cette page regroupe non pas une mais deux critiques consacrées à l’un de mes auteurs favoris : David Foster Walllace.
Cet américain a écrit avec lucidité, et comme peu l’ont fait, sur la fin de notre vingtième siècle et notre société contemporaine. Loué pour ses nouvelles aussi hilarantes que réflexives, ses romans aussi complexes que déstructurés ou ses essais fouillés sur les médias, le tennis ou la télévision, ces deux critiques se penchent sur son opus majeur L’infinie comédie puis sur sa Biographie posthume rédigée par le journaliste D.T. Max.

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Grandeur et décadences

Deux albums, dont un accouché dans la douleur et au bord de la rupture, c’est tout ce qu’il a fallu à quatre anglais pour marquer l’histoire du rock d’une pierre blanche.
Quelques années et albums plus tard, voici quatre critiques se penchant successivement sur les efforts de The Libertines et de leur électron libre aussi charismatique qu’auto-destructeur, Peter Doherty, pour maintenir la galère à flots.

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Du l’art ou du cochon

Grasset nous donne à lire une sélection de lettres issues de la correspondance du “vieux dégueulasse”, l’auteur américain Charles Bukowski.
Si derrière chaque nouvelle sortie d’un bouquin écrit par un mort on peut y voir la tentative inespérée et renouvelée pour un éditeur de surfer une fois de plus sur la vague des excavations puantes pour lesquelles ils sont passés maîtres, il me faut bien saluer le contenu de cette Correspondance (2005).

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L’homme révolté

À travers un pavé de littérature désespérée, et une traduction rigoureuse de Claro, les éditions Le Cherche Midi nous livrent cette oeuvre clé d’un écrivain américain pessimiste sur la condition humaine et celle de ses personnages.
Grand pope de la métafiction, William Gass et Le Tunnel sont une étape incontournable de la littérature américaine post-moderne désillusionnée.

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(Daft) Punk’s not dead

En 2017, tous les fans du célèbre duo français composé de Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo attendaient leur retour prophétique afin de réaliser une tournée d’anthologie célébrant l,’anniversaire des lives de 1997 et 2007. C’était l’occasion pour moi de revenir sur le premier des deux, enregistré au Que Club de Birmingham, bien plus réjouissant et entraînant que la souplette fadasse de leur Random Access Memories et ce qu’il laissait présager pour leur futur.

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Comment ça tangue chez les bouseux

Béla Tarr est un réalisateur hongrois qui n’a pas son pareil pour réaliser des films assez clivants. Contemplatif, politique, proche des classes sociales oubliées par la chute précipitée du bloc rouge de l’Est, rien ne présage sur le papier une ode à la joyeuseté, d’autant plus que celle-ci doit durer sept putains d’heures… Eh bien non, en effet, Le Tango de Satan n’est pas une ballade légère qui vire musette, mais c’est une invitation qu’on ne devrait pas pour autant de suite décliner.